Comme chaque mois, LPI-SeLoger publie son baromètre des prix immobiliers, en partenariat avec une dizaine de partenaires immobiliers, dont les réseaux Optimhome et Capifrance.
Redressement du marché
Grâce à des taux d’intérêt très faibles, les niveaux d’apport personnels demandés aux acquéreurs diminuent, et permettent à des ménages plus jeunes ou plus modestes de démarrer un projet immobilier. Cela entraîne une hausse des ventes sur les logement anciens sur les 3 derniers mois, de +3,1% sur les 12 derniers mois.
Si des facteurs incitent à l’optimisme, comme la facilité d’octroi de prêt, l’étude se veut prudente par rapport à la solidité du rebond actuel du marché.
Ce redressement du marché concerne quasiment l’ensemble du pays, puisque seules 3 régions constatent une baisse de ventes : PACA, le Centre et Languedoc-Roussillon. Les régions les plus touchées par le dynamisme de l’activité sont la Normandie et Champagne-Ardennes, avec plus de 20% de hausse.
Ralentissement général de la hausse de prix
La hausse des prix immobiliers que l’on constatait sur les appartements anciens de Rennes, Lyon et Bordeaux, amorce un ralentissement. Dans la ville girondine, l’augmentation des prix sur 1 an n’est plus que de 3,8%, soit quatre fois moins que l’an dernier à la même époque.
Parmi les villes dont les prix sont à la hausse, Paris reste sur une tendance haussière forte, avec +6,4% d’augmentation sur 1 an, en légère augmentation par rapport à l’an dernier, avec des prix moyens à plus de 10 000 € par m2 en moyenne depuis maintenant 10 mois.
Baisse des prix du neuf
Avec -1,7% sur les 3 derniers mois, les prix constatés pour les logements neufs sont en légère baisse, ce qui est souvent le cas à la sortie de l’hiver.
Sur une période d’un an, les prix restent en augmentation, avec +1,9%, mais ce chiffre est en retrait en comparaison avec les +2,8% d’il y a un an à la même époque. Les facteurs favorables que sont les taux bas et les conditions actuelles d’octroi de prêts ne suffisent pas à empêcher le ralentissement général constaté.
Des variations de prix très diverses selon les métropoles
Si le ralentissement global des hausses de prix s’observe dans la majeure partie du pays, on constate pourtant des disparités importantes suivant les métropoles. Sur un an, le prix des appartements est en nette hausse dans des villes comme Rennes (+12,3%) et Brest (+6,6%).
D’autres métropoles voient également le prix des appartements progresser sur 1 an, comme Nantes, Bordeaux, Toulouse, Lyon, Strasbourg, Lille ou Rouen. A l’inverse, certaines villes voient le prix des maisons reculer, comme Nancy (-2,1%) ou Nice (-1,3%).