Avec ses 140 kilomètres de littoral, son réseau de communication très développé et sa proximité avec Paris, les Hauts-de-France ne manquent pas d’atouts. Les acheteurs et les investisseurs sont de plus en plus nombreux à s’intéresser à cette région où les prix de l’immobilier demeurent raisonnables. Avec ToutvaBiens, découvrez où investir en 2021 dans les Hauts-de-France.
Immobilier : quels sont les départements des Hauts-de-France les plus chers ?
Avec ses 2 220 €/m², l’Oise reste le secteur le plus onéreux pour acheter un bien immobilier dans les Hauts-de-France. En douze mois, les prix de l’immobilier dans ce département ont d’ailleurs augmenté de 4,7 %. Situé aux portes de la capitale, ce département continue donc d’attirer les acquéreurs. Creil, Senlis, Chantilly ou encore Beauvais sont de plus en plus prisés par les acheteurs de résidences principales et de logements secondaires. Ces communes offrent en effet l’accès au RER D et au Francilien, de nombreux commerces, services et commodités. Les habitants profitent également d’un cadre de vie calme et verdoyant. Dans ce secteur, 2 570 €/m² environ sont nécessaires pour acquérir un appartement contre 2 220 €/m² en moyenne tous biens confondus.
Le département du Nord suit de près celui de l’Oise avec un prix moyen de l’immobilier établi à 2 170 €/m². Porté par le dynamisme de la ville de Lille, ce secteur attire de nombreux acquéreurs chaque année. Les communes moyennes comme Villeneuve-d’Ascq , Capinghem , La Madeleine ou encore Croix connaissent également un bel engouement. Dans ce département du Nord, comptez environ 3 300 €/m² pour acquérir un appartement et 1 940€/m² pour une maison.
Enfin, le trio de tête des départements les plus chers des Hauts-de-France en 2021 est complété par la Somme. Ici, les prix de l’immobilier passent néanmoins sous la barre symbolique des 2 000 €/m² pour s’établir à 1 840 €/m² en moyenne, soit 110 € de moins que sur l’ensemble de la région. Le marché de la Somme demeure dynamique avec une augmentation des prix sur douze mois de 5,4 %. En parallèle, le délai moyen de transaction a cependant augmenté de près de 30 % en douze mois. Il est aujourd’hui de 93 jours tous biens confondus contre 80 sur l’ensemble de la région des Hauts-de-France.
Petit budget : où acheter un logement dans les Hauts-de-France ?
Malgré une hausse des prix de 26 % en 1 an, l’Aisne demeure le département le moins cher de la région avec un prix au mètre carré moyen affiché à 1 660 €/m². Laon, Saint-Quentin, Soissons, Château-Thierry ou encore Tergnier sont donc idéales pour les acheteurs disposant d’un budget réduit. Si le prix moyen d’un appartement dans l’Aisne s’établit à 1 270 €/m², les biens en entrée de gamme sont proposés à 884 €/m² en moyenne. Pour les maisons, si les prix de vente démarrent à 1 050 €/m², les biens haut de gamme nécessitent un budget de seulement 2 010€/m².
Enfin, le Pas-de-Calais présente également un marché de l’immobilier particulièrement abordable pour les petits investisseurs et les primo-accédants. Dans ce département, les biens s’affichent en effet aux alentours de 1 770 €/m². Par ailleurs, contrairement à l’Aisne, les professionnels de l’immobilier ne constatent aucune flambée des prix. L’augmentation enregistrée ces douze derniers mois est en effet de 5,4 %. Si le prix médian des appartements s’établit à 2 460 €/m², l’écart entre les biens d’entrée de gamme et ceux proposant des prestations de qualité est très marqué. Il faut en effet compter 1 450 €/m² en moyenne pour les premiers contre tout de même 4 310 €/m² pour les seconds. Ce constat n’est pas valable pour les maisons pour lesquelles les prix se situent entre 1 190 €/m² et 2 160€/m² selon la qualité du bien.

À retenir
- L’Oise est le département des Hauts-de-France le plus cher.
- Le Nord et la Somme complètent le podium.
- Les acheteurs et les investisseurs disposant d’un petit budget préfèreront sans doute les départements de l’Aisne et du Pas-de-Calais où les prix sont moins élevés.
Le marché immobilier des Hauts-de-France semble bien résister à la crise sanitaire. Si dans certaines villes les prix de l’immobilier s’envolent, l’augmentation moyenne sur l’ensemble de la région demeure bien maîtrisée, s’établissant à 3,1 % sur les douze derniers mois.