Vous possédez un bien immobilier en résidence, une maison individuelle ou vous vous apprêtez à investir ? Vous envisagez de rejoindre le marché de la location saisonnière ? Si elle peut être très rentable, cette dernière est assez exigeante. Vous pesez le pour et le contre. ? Toutvabiens vous dit tout ce qu’il faut savoir sur la location saisonnière !
Les prérequis de la location saisonnière
La location saisonnière s’envisage dans un secteur, un emplacement attractif sur le plan touristique : un cœur de ville historique, un bord de mer, une station en montagne ou un village remarquable. Bien évidemment, plus les visiteurs sont nombreux, plus le risque de carence est faible, le prix de la nuitée est élevé et la rentabilité importante. Le logement proposé doit être meublé conformément aux dispositions du décret n° 2015-981 du 31 juillet 2015.
Faut-il une autorisation préalable ?
Pensez à vous rapprocher de la mairie. Certaines communes soumettent la location saisonnière à une autorisation préalable. Il est préférable de vérifier les exigences municipales en vigueur dans votre secteur.
La rentabilité d’une location saisonnière
Avec un taux de 4 à 10 %, la rentabilité de la location saisonnière est souvent plus élevée que son équivalent classique en vide comme en meublé. Les vacances sont généralement sources de revenus non négligeables. Au-delà de l’attractivité géographique, il vous faut rendre votre logement le plus attrayant possible. Confort, ambiance et prestations, alliés à un prix de la nuitée adapté doivent aboutir à un rapport qualité/prix séduisant.
La gestion locative
Si elle permet de maximiser les revenus, la saison saisonnière se traduit par une gestion locative conséquente. La réussite exige une commercialisation soignée et importante, puis, lorsqu’elle est au rendez-vous, un turn-over très important. Les réservations doivent être dûment enregistrées et les baux rédigés et signés. Les locataires doivent être accueillis et leur départ se traduit par un grand ménage et un changement complet du linge de maison. Tout ou partie de cette gestion locative peut néanmoins être déléguée à une agence immobilière, une plateforme spécialisée ou une société de conciergerie.
Quel que soit le partenaire choisi, ce dernier vous coûtera une part de vos recettes : le prix de la tranquillité !
Le statut fiscal des revenus issus de la location saisonnière
Les revenus tirés d’une location saisonnière sont soumis à l’impôt et doivent, par conséquent, être déclarés. Le statut fiscal de Loueur de Meublé Non Professionnel (LMNP) offre un cadre simple et avantageux pour le faire. Le LMNP permet de déclarer jusqu’à 23 000 € de recettes lorsque celles-ci ne représentent pas plus de 50 % du revenu global. Après s’être déclaré auprès du greffe du tribunal de commerce, le bailleur saisonnier a le choix de déclarer ses Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC) au micro-BIC (régime forfaitaire) ou au régime réel simplifié. Si vous louez une location saisonnière « classique », le micro-BIC vous accorde un abattement forfaitaire de 50 %. Ce taux est porté à 71 % lorsque votre location saisonnière concerne des chambres d’hôtes, un gîte rural classé ou une location classée « meublé de tourisme ». En autorisant l’amortissement du bien et de son mobilier, ainsi que la déduction de toutes les charges liées à son acquisition et sa possession, le régime réel peut, lui, permettre une défiscalisation totale des recettes de la location saisonnière.

Bon à savoir
Une astuce pour votre déclaration
Les revenus locatifs sont à déclarer via le formulaire 2042 C PRO. Pour une location saisonnière « classique », le déclarant utilise la case « 5ND ». Pour une location saisonnière « classée tourisme », il utilise la case « 5NG ».
La location saisonnière offre une excellente solution pour rentabiliser un pied-à-terre dont vous souhaitez conserver la jouissance hors saison. Un projet que vous souhaitez concrétiser ? Toutvabiens vous aide à trouver le logement idéal dans une région que vous affectionnez tout particulièrement !

À retenir
- La location saisonnière affiche une très bonne rentabilité ;
- Le statut de Loueur de Meublé Non Professionnel s’applique à la location saisonnière ;
- En LMNP, la fiscalité appliquée à un meublé de tourisme est extrêmement avantageuse.